Dans le noir, le soir [PV Naomi]

Taizo avait longtemps visité le pensionnat, mais il n’avait pas trop bien regardé le grenier ! En effet, une nuit, alors qu’il devait être dans les alentours de 1h30 du mat’, Taizo rodait dans les couloirs, lutant pour parvenir dans le grenier, sans trop faire de bruit. Il sourit quand il fut enfin arrivé à destination, sans encombres ! Il était habillé d’un jean, personnalisé par lui-même, façon rock, et d’un haut noir et blanc, accompagné de taches de sang, enfin, de peinture, et de tête de morts. Il entrait dans le grenier, quand tout à coup, les latte du sol craquèrent brusquement ! Cela fit sursauté Taizo, car il n’avait pas l’habitude d’un parquet qui craquait, en tout cas, celui de sa chambre ne craquait pas.
Il continua alors, et cette fois-ci, se mit à marcher normalement, sans autant peser ses pas à chaque pas. Il était dans le noir complet, et, tâtant dans les alentours, il cherchait l’interrupteur de la lumière. Marchant à l’aveugle pendant plusieurs minutes, il saisit enfin l’interrupteur, qu’il appuya tout de suite après l’avoir touché. La lumière l’aveugla, il venait juste de passé du noir à l’éblouissement, alors il fut un temps pour qu’il s’en remette, et qu’il puissent enfin distinguer les objets présents dans cette pièce. L’endroit était plutôt, comme le reste du pensionnat, traditionnel. Nan, ce n’était pas un grenier tout pourrit que l’on ne touchait jamais, mais il était propre, pas de tas de poussières, pas de toiles d’araignées, N-I-C-K-E-L ! Il passa ses mains sur les vieux meubles présents, ils étaient sûrement dans l’ancien pensionnat, quand celui-ci n’était pas fait. Il avait lu quelque part que les élèves pouvaient entreposé des objets trop encombrants dans cette pièce, pour éviter de remplir leurs chambres, déjà qu’elles n’étaient pas très grandes… Il fouilla encore, et trouva plein d’autre trucs vieux, qui ne l’étonnaient gère. Un moment, il entendit le même craquement que tout à l’heure, lorsqu’il avait marché sur la latte… Quelqu’un était entré. Effectivement, une ombre venait de se dessiner, grâce à la lumière.

Naomi était montée dans le grenier, curieuse de voir comment celui-ci était. Quand elle fit son premier pas sur le grenier, le bruit du plancher qui craquait la fit sursautée, et elle retomba à l'étage d'en dessous, faisant un petit "boum" peu sonore quand elle tombat. De ce même étage parvînt un "aiiiiiiheuuuuu" sourd, étouffé. Oui, c'était bien Naomi qui venait de crier ainsi. Mais elle se relevat et remontat dans le grenier: c'était pas un plancher qui allait avoir raison d'elle, non mais ! Elle remontat donc, et rerentrat dans le grenier. Une fois à l'interieur, elle regardat autour d'elle, sans voir la personne déjà présente. Le nez en l'air, elle regardait au plafond: elle n'avait jamais eu l'occasion de voir comment était la forme d'un toit, vu de l'interieur. Et plus elle regardait, plus elle avançait. C'est quand elle rentrat dans le jeune homme présent qu'elle se rendit compte de sa présence. Tombée à terre sous le choc, elle se frottat la tête, avant de se relever, s'incliner, et s'excuser, rouge de honte.

-Pardon, pardon !

Elle levat les yeux vers le garçon, et se rendit compte qu'elle le voyait pour la premiere fois. Ca commençait bien ! Enfin bon, ce qui était fait, était fait. Tant pis. la pochaine fois, elle serait plus attentive... Mais il était vrai qu'elle ne pensait pas voir quelqu'un dans un tel endroit, à une heure pareille ! Que faisait-il là, hein ! Enfin, en même temps, cela s'appliquait aussi à elle... Elle ne dis rien d'autre que ces excuses, trop génée pour dire quoi que ce soit d'autre.

En entendant le gros fracas, il se retourna. Ne voyant personne, il se dit que des choses étaient peu être tombés, enfin bref, il retourna fouiller dans les fins fonds du grenier, voir si rien ne traînait. Tout en continuant sa recherche, il fut bousculé par une jeune fille. Taizo fut tout d’abord surpris, et sursauta. Le temps qu’il comprenne qu’on lui avait rentré dedans, il vit une jeune fille par terre. Il n’eut pas le temps de l’aider à se relever qu’elle se releva, en un temps trois mouvements, et qu’elle s’excusa. Le jeune homme ne savait pas trop quoi dire, il se gratta la tête à son tour, sourire gêné, et il lui dit à son tour, sous un air désolé :

- Euh, c’est moi, j’aurais du faire attention… Désolé ^^’

Il arrêta de sa gratter la tête, et il se posait la question suivante : Que faisait-elle ici à cette heure là.. ? o_O Il se posa la question plusieurs fois, mais il remarqua que elle aussi, elle pouvait se poser la même question… Il releva la tête, et la regarda dans les yeux, mais celle-ci fit de même. Ils regardèrent alors ailleurs, tout les deux en même temps. Un silence se posa dans le grenier du pensionnat. Taizo décida de casser le silence, en posant une question classique à toutes nouvelles rencontres :

-Euh, bah sinon, c’est qui ton p’tit nom.. ? Au point où nous en sommes... ^^

Il sourit, à l’aise, et la regardait maintenant de long en large, comme si il l’analysait.

Naomi regardat Taizo après s'être désincliner [mon dieux, ce verbe existe-il vraiment? xD]. Elle l'observat attentivement, ne sachant pas quoi dire. Lorsque leurs regards se croiserent, elle détourna la tête, pour regarder ailleurs. ne sachant toujorus pas quoi dire, elle ne dit rien, regardant par terre. C'est quand Taizo lui demandat son nom qu'elle relevat la tête, pour le regarder de nouveau en face.

-Oh, je m'appelle Naomi. Naomi Mitsuko. Et toi?

Elle fit un grand sourire, cherchant à paraitre à l'aise. N'empeche, après ces deux chutes consécutives, elle avait un peu de mal à se sentir à l'aise... De plus, c'était la premiere fois qu'elle avait devant elle un garçon, autre que son père. Alors les garçons jeunes étaient donc comme ça? Naomi ne le découvrait que maintenant. Elle observat attentivement le style du garçon, cherchant à le connaitre par celui-ci. C'était un style bien différent de celui de Naomi, mais elle aimait bien quand même. Elle observat ensuite le visage du jeune homme, cherchant presque à s'impregner de son image...

Taizo regardait ses pieds, tout en écoutant la jeune fille parlé : Naomi. Elle s’appelait donc Naomi Mitsuko… Elle avait l’air étonné de voir quelqu’un ici, ce que Taizo compris tout à fait, lui même était surpris. Mais dans son regard, il y avait de la curiosité, comme un martien qui venait de voir un humain, ou l’inverse… il remarqua qu’elle le regardait dans le moindre détail. Pour répondre à sa question, il lui dit d’un ton chaleureux, tout a fait décontracte :

-Moi, c’est Taizo Tôgashi ^_^ Toujours là pour déconner ! =)

Il afficha un grand sourire, et tourna le dos à la jeune fille, non pas parce qu’il « boudait », mais parce qu’il voulait un peu ranger le bordel qu’il avait fait en fouillant partout dans les moindres recoins. Il avança alors un peu partout, la jeune fille le regardai faire, il dés qu’il se retournais, il affichait toujours un sourire amical. En aillant mare de ce silence qui pesait, sans compter les bruits qu’il faisait, il lui posa une question, pour mieux la connaître :

-Alors, t’es ici depuis longtemps ?

Lui, n’était là que depuis peu de temps, il était arriver hier, à peine…Mais il n’était pas trop sortit, préférant pour l’instant resté dans son lit, pensant à sa situation actuel, et au peu d’élèves que contenait ce pensionnat. Il venait encore une fois, sans faire exprès, rencontré une autre personne. Il avait toujours cru qu’il avait le don d’attirer des personne, de se faire des amis aussi facilement que d’attirer des clous avec des aimants. Mais sauf que là, il n’y avait pas de clous… Taizo après avoir un peu près ranger son bazar, s’assit par terre, un peu fatigué. Une goutte de transpiration coulait sur son visage pour finir imprégné dans le tee-shirt de celui-ci.

[HJ: désolé du temps de réponse, mais je t'avais prévenu au collège...]

Naomi suivait Taizo des yeux, et quand il s'éloignait un peu, elle le suivait tout en marchant. Elle en profitait pour observer attentivement le grenier, tout en "admirant" Taizo. Le silence qui pesait se faisait de plus en plus lourd, et commençait à peine à gener la jeune fille. C'est alors, au bout d'un long moment emplis de ce même silence lourd, que Taizo lui demandat si elle était là depuis longtemps. Un index sur la bouche, le regard levé vers le toit, elle réfléchissait. Quelques jours à peine s'étaient écoulés depuis son arrivée, enfin, elle le croyait bien. Elle n'était absolument sûre de rien...

-Deux ou trois jours, peut être plus, peut être moins...

Elle commençat à faire les 100 pas, ne sachant pas quoi dire pour continuer la conversation. Illuminée d'un éclair soudain d'intelligence, elle lui retourna la question qu'il lui avait posé précedemment, l'air presque bête d'avoir réfléchis pendant autant de temps pour trouver une question aussi simple et évidente que celle-ci.

-Et toi, es-tu ici depuis longtemps?

Taizo sourit à la question qu’elle venait de lui retourner. Bien sur, il n’aimait pas trop qu’on lui pose des questions, car il n’aimait pas trop que les gens en sachent trop de lui, de peur de les impliquer dans sa vie, ou qu’ils soient des complices de son… « Ennemi ». [Voir histoire ^^] Le jeune japonais ne se souvenait plus que son « ennemi tueur » ait tué ses parents, ses parents adoptifs. Si il s’en souvenait, il plongerait sûrement dans un grand moment de solitude, réservé à lui-même, malheureux. Il sourit encore une fois, il ne voulait plus penser à son renard… de la façon d’où … il l’avait… tué. Il se souvenait parfaitement de son regard maintenant, de ses yeux pleins de haine, et son sourire sadique… il s’en souvient très bien.
Son renard, à lui tout seul, tout blanc, qui après, était taché par du rouge, beaucoup de rouge… l’image de son renard mort était gravée dans sa tête, et en y repensant, une larme coulait sur sa joue, lentement. Avant que la jeune fille le remarque, elle l’avait peut être déjà remarquer, il passa son manche sur son visage, et repris son sourire habituel, comme si de rien n’était. Comme pour sa première amie qu’il s’était faite, il ne pensait pas qu’elle serait de mèche avec son ennemi, qu’elle serait impliquer… de toute façon, ils étaient tout deux dans le même pensionnat, alors a moins qu’il ne la croisent jamais, il sera bien obliger un jour de répondre à ses questions, les lus simples qu’elles soient… Il lui répondit alors, toujours sourire aux lèvres :

-Moi ? Pareil, cela doit faire 1 ou 2 jours que je suis là. J’trouve bien ce pensionnat, un peu trop traditionnel à mon goût, mais sinon, je le trouve très beau, et très bien.

Comme Naomi, il commença à marcher sans raison. Pourquoi était-il ici avec une jeune fille ? Il ne le savait pas. Il ne voulait pas partir tout de suite, il voulait comme même en savoir plus sur elle, et ainsi, devenir un de ses amis. Comme il l’as déjà dit, Taizo aime bien se faire beaucoup d’amis, il aime bien être connu de tout le monde. Cela est un atout, comme un défaut. Un gros silence pesait, comme la dernière fois, et ce n’était pas dans l’habitude de Taizo de ne pas le casser, car il ce jeune homme était un vrai moulin ç parole, il parlait tout le temps. Il lui posa une question tout aussi simple :

-Et, tu as quel âge ? ^^ Moi j’ai 19 ans, Célibataire, et libre comme l’air ! =)

Il sourit à la citation qu’il venait de dire. C’est vrai ça, depuis qu’il était là, il n’avait pas penser à une… copine ? Ce n’était pas le genre de Taizo, ses aventures était souvent de courtes durées. Mais une fois qu’il aura trouvé la bonne fille, il pourra enfin avoir une relation sérieuse. Il était encore jeune, et il faut s’amuser, la vie est courte. Il s’enleva cette pensée de la tête, et se concentra sur la réponse de la jeune fille.

Naomi observait Taizo attentivement, elle était de nature à vouloir toujours observer fixement les gens, de peur d'oublier leur visage. L'expression de celui-ci changeait légerement, et Naomi n'aurait pas dû le remarquer. Mais, tant elle était concentrée sur lui, tout lui avait sauté aux yeux. A quoi pouvait-il bien penser, pour sembler aussi triste? Cela devait être bien attristant, mais il se controlait plutôt bien... Naomi tentait de ne pas laisser paraitre son etonnement, mais laissat l'appitoiement marquer doucement son visage lorsqu'une larme roulat sur une joue de Taizo. Vu la vitesse à laquelle il l'essuyat, Naomi comprit qu'il essayait réellement de controler ses émotions. Elle fit donc celle qui n'avait absolument rien vu.

-Effectivement, c'est un très beau pensionnat...

Elle s'était remise à marcher, à tatonner au niveau des murs et du toît qu'elle pouvait effleurer du bout des doigts. Plus le temps passait, plus il lui semblait connaitre mieux Taizo, même sans parler. C'était un trait de caractère de Naomi: elle semblait connaitre tout ceux avec qui elle se trouvait, même si elle ne parlait que peu avec. De toutes façons, elle n'avait jamais aucune questions à poser, malgré sa curiosité immense. C'est seulement quand Taizo lui posat la question qu'elle s'arretat de marcher, se retourna vers lui, et remarquat qu'il n'avait laissé aucune traces de sa précédente tristesse.

-17 ans de célibat...

Naomi avait prononcé cette phrase sur un ton presque de je-m'en-foutiste. Non pas que la réponse de Taizo ne l'interessait pas, mais surtout qu'elle n'avait jamais ressentit le besoin d'être avec quelqu'un. En même temps, elle était jeune et avait la vie devant elle pour trouver l'amûûûr avec un grand A. De plus, c'était pour elle presque un enfermement, elle voulait donc attendre d'avoir fait toutes les folies qui la faisait rêver avant de "s'enfermer" avec quelqu'un pour une relation passionnée et toride. Elle se remit à marcher dans la pièce, cherchant une question pas trop personnelle. mais elle ne trouva rien qui ne soit ni personnel, ni "sujet à risque".

Le jeune homme était très surpris par les mots qui venaient de sortirent de la bouche de Naomi. 17 ANS de célibat ? Elle n’était donc jamais sortit avec quelqu’un, même pas une nuit ? Intérieurement, il était surpris, mais il ne laissait pas ce sentiment apparaître au dehors, il ne voulait pas la vexer. Il se tut, pourquoi une jeune fille comme elle… beaucoup de garçon serait sortit avec elle… Mais peut être qu’elle ne voulait pas ? En tout cas, il ne voulait pas poser cette question aussi indiscrète. Il s’arrêta à faire les 1OO pas, en même temps que Naomi, et il s’assit par terre. Naomi fit de même. Alors il continua à lancer un sujet de discutions :

-Et tu viens d’où ? ^^

Cette question était tout à fait normal, mais il pris peur qu’elle la prenne mal… Ce n’est pas comme si il lui demandait des choses complètement indiscrètes. Il voulait juste le nom d’un pays, ou alors d’un continents… Il voulait en savoir un peu plus sur elle. Ce lieux était pas trop approprié pour parler, ce n’était pas très confortable, mais en plus, tout le monde pouvaient les écoutés… bref, ils auraient été mieux dans le salon, mais ce n’était pas le moment. Après avoir réfléchit, il se dit qu’après tout, peut être que sa question était peut être indiscrète ? Personnellement, il n’aimerait pas qu’elle lui retourne la question, il n’y avait pas pensé ! Elle aussi, peut être qu’elle avait un passé assez triste… alors il ajouta tranquillement :

-Si cette question n’est pas indiscrète… ^^

Il lui sourit encore une fois, bêtement, comme si il avait fait une gaffe. C’est alors qu’il mis ses bras derrière la tête, et s’allongea. Il s’en fichait de ce que penserait la jeune fille, il voulait vivre, et se sentir bien.

Même sans voir l'étonnement de Taizo sur son visage, Naomi lui adressat un grand sourire rassurant [genre: nan mais t'inquiete, c'est qu'ils m'interessaient pas]. Quand il s'assit par terre elle fit de même, juste à côté de lui. Elle rammenat ses genous devant elle et posat sa tête dessus, sur le côté, pour voir Taizo, tout en passant ses bras autour de ses jambes [à elle, hein]. Elle le regardait toujours autant, cherchant cette fois ci à être moins objective, à se faire une idée physique du garçon. C'est alors qu'il lui posat une question. L'espace de quelques millièmes de secondes, Naomi crut voir du regret sur le visage de Taizo, comme s'il n'avait pas voulut poser la question. Elle laissat une ou deux secondes s'écouler, et quand il lui précisat pour l'indiscretion, elle comprit un peu mieux ce regret. Elle levat la tête un instant, le temps de réfléchir. Il lui semblait avoir toujorus vécu au Japon. Oui, c'était bien ça.

-Ben, j'ai toujours été ici... Enfin, dans les environs.

Elle ne lui retourna pas la question, préferant en chercher une autre. Quelques autres secondes s'écoulèrent, avant que Naomi ai trouvé "l'inspiration divine" qui lui donnait une autre question interessante, ou du moins, qui ne serait pas trop risquée.

-Tu cherche quoi précisement, en venant ici? Ou plutôt, tu es venu dans quel but? Si ce n'est pas trop indiscret...

Elle reposat sa tête sur ces genoux, confortablement. Elle était à l'aise, pensant que sa question ne pouvait pas être mal prise.

Taizo n’eut aucune réaction en entendant la question. En faite, cette question, lui-même se la posait encore… pourquoi était-il ici ? C’est vrai ça, il était venu ici, comme ça, sans trop réfléchir. Mais de toutes façon, c’était le seul endroit où il pouvait aller, sinon, il dormirait dans la rue. Il réfléchit encore à d’autre raison, mais son trop attendre, il lui répondit :

-Parce que… A vrai dire, je ne sais pas

Il n’était pas certain de cette réponse. Si il était venu ici, c’était sans doute pour quelque chose… Il continua à chercher pourquoi il serai venu ici… Mais rien. Pour ne pas qu’il y ai un gros blanc, et qu’il puisse chercher encore la réponse à cette question, il lui retourna donc la question, avec toujours un sourire, et une voix interrogative :

-Et toi ? Si, ce n’est, pas trop indiscret non plus…

Taizo vit que Naomi était un peu contrarié qu’il n’ait pas répondu quelque chose… Le jeune homme se fit des réflexions… Car il ne sait pas trop pourquoi il était venu… ? C’est le destin ? Nan, Taizo ne croyait pas au destin… Il était toujours allongé par terre, et réfléchissait, en attendant en même temps la réponse de Naomi. Il était venu ici, parce qu’il n’avais nulle part où aller, voila pourquoi… C’est vrai, en frappant son prof de sport, il venait de signer son arrêt de vie dans le campus. Après avoir pris ses affaires, et s’être enfuis, il était aller dans ce campus… parce qu’il avait besoin d’un endroit où dormir… Naomi n’avait même pas répondu à sa question que Taizo repris la parole :
-Parce que je n’avais nulle part où aller…

Taizo avait dit ça, toujours allongé, les yeux fermés. Il était sur de lui, et il restait sas bouger, mise a part sa respiration, en pensant à son campus, son ancien campus. Le prof de sport devait être furieux, et à sûrement porté plainte, ses amis, et ses colocataires de chambres doivent être triste de mon départ… beaucoup de changement, qui pour Taizo, n’en ai pas en faite. Il n’avait aucun regret sur ses actes.

Un minuscule signe de contrariété se dessinat sur le visage de Naomi, quand Taizo répondit qu'il ne savait pas. Que faisait-il ici alors, s'il ne savait pas? Il avait fait comme Kaede, il avait marcher au pif pour attérir ici? Vallait mieux ne pas demander. Pourtant, il lui avait retourné la question, c'était donc à son tour de répondre. le temps qu'elle mit à formuler une phrase convenable, Taizo avait de novueau prit la parole, pour enfin répondre à Naomi. Elle sourit tristement, Taizo n'avait pas dû avoir un passé très joyeux, tout était là pour le montrer à Naomi. Elle le regarda un petit moment, attendrie par l'air endormi du garçon, qui paraissait comme un petit... Tous les garçons étaient-ils aussi... mignons? Naomi n'en savait rien, Taizo était le premier qu'elle rencontrait. Elle s'allongeat à son tour, les mains sous la tête, regardant le plafond.

-Moi je suis ici pour prendre mon indépendance...

Elle commençat à se rappeler son ancienne vie, les raisons de son départ, tout ce qui lui était arrivé, et la nostalgie s'emparat d'elle. Elle se rappelait de sa famille, de ceux qu'elle aimait, même si au fond, elle n'avait connu personne d'autre que les 4 personnes qui l'avaient plus ou moins élevées: sa mère, son père, sa soeur, sa nounou. mais pourtant, ils lui manquaient tous. Naomi avait baissé le regard vers ses jambes, toujours repliées vers elle. Elle se retint de pleurer, mais une larme lui échappat et roulat sur sa joue. Pourtant, elle ne devait pas craquer ! Elle pouvait tenir loin de toute sa famille... Et elle le ferais !

Le jeune homme se répétait la phrase que venait de dire Naomi dans sa tête. Elle résonnait. Surtout ce mot : "Indépendance". Taizo lui, l'avait pris depuis bien longtemps son indépendance, quand il s'est enfuis de son orphelinat pour aller dans une famille d'accueil... quand il alla dans le campus, pour arriver jusqu'ici; il en avait fait du chemin! Le silence pesait dans le grenier ce soir, Les jeunes personnes qui s'y trouvaient étaient tout deux allongés, yeux fermés, on aurait dit qu'ils dormaient. Mais derrière leurs yeux fermés, ils étaient bien réveillés, attendant qu'il se passe quelque chose... En tout cas, pour Taizo. Pour une fois, le silence ne le gênait pas, pas besoin de bouger, pas besoin de crier, pas besoin de vivre à 100 à l'heure...

Taizo avait besoin de calme. Non pas parce qu'il était fatigué, bien qu'il l'était un peu, mais parce qu'il avait besoin de réfléchir; une pensée lui était revenu. IL se souvint d'une famille, une famille qui l'avait accueillis, il se souvint d'un jour... et du froid surtout... Ce souvenir restait trouble dans sa tête... "Cela devait être un jour particulier", se dit-il. Grâce aux drogue qu'il avait pris, il avait oublié tout ce qui s'était passé dans son enfance, à par bien sûr la mort de son très cher renard, son seul ami qui lui permettait de survivre, de ne pas se suicider à travers cette vie si malheureuse. Taizo voulait profiter de ce moment, où il pouvait resté calme, où il était tranquille, pour se concentrer sur son passé: Il se souvenait un peu plus, c'était le matin, très tôt, il se réveillait, comme d'habitude, mais il faisait froid, froid... très froid.

Il avait pris une douche, il se souvint, il douche très froide... les escaliers, une musique, des sourires... un gâteau... Un anniversaire, oui, c'était ça, son anniversaire. Mais pourquoi vouloir oublier son anniversaire? Peut être que la drogue en avait effacée trop sur sa mémoire, plus de ce qu'il voulait effacer... Mais sa mémoire revenait peu à peu.. Un sol froid, une douche froide, des escaliers, un anniversaire, une musique joyeuse... Deux personnes devant un gâteau... un fil, du rouge, des écritures... des pleurs. Taizo se souvint qu'il avait pleuré ce jour là.. Mais pourquoi? Pleurer de joie? Mais, ce n'était pas la première fois qu'ils fêtaient son anniversaire, pourquoi aurais-t-il pleuré ici? et pas les autres fois..? POURQUOI?! Ce mot résonna si fort dans la tête du jeune japonais, que sa conscience décida alors de lui donner la réponse... ;

Ce n'était pas une journée comme les autres qui s'annonçait pour Taizo, c'était son anniversaire, aujourd'hui. A son reveil, il fut surpris d'avoir aussi, froid, l'eau de la douche était tout aussi fraiche que le reste de la maison. En descendant les marches, il entendit une mélodie qu'il connaisait: c'était la mélodie de "Joyeux anniversaire"; Derrière le bar se trouvait deux personnes: Les deux parents adoptifs, sourires aux lèvres. Mais, une corde les tenaient par le cou et était attaché au plafond...? Un petit filet de sang coulait des gorges de ceux-ci... on les avait égorgé et ensuite pendu... Il se souvenait de tout maintenant! Le message... c'était celui qui avait tué son renard, son ennemi maintenant... Mais pourquoi..?

Dans le grenier du pensionnat, un grand cri retenti, un cri de douleur. Une goutte, deux, trois.. tombaient par terre, oui, cela était des larmes. Taizo était maintenant à genoux, penché en avant, tenu par ses bras. Ses cheveux cachaient ses yeux, qui étaient maintenant remplis de larmes... des larmes qui coulaient le long de la joue, qui finissaient sous le menton et qui, tombait en éclat par terre. Toujours dans cette position, Taizo continuait à pleurer, se souvenant dans les moindres détails cette journée. Il ne pensait même plus à Naomi, tout ce qu'il voulait, c'était de trouver celui qui a tué son renard ainsi que ses parents, c'était sa seule priorité... Mais il était dans ce pensionnat, il était bien... Il cessa de pleurer, il devait resté fort...Il releva la tête, lentement, laissant apparaitre ses yeux luisants, ainsi qu'une dernière larme qui coulait, jusqu'à ce qu'elle tombe. Bien sûr Naomi était assise, étonnée. Taizo se leva et lâcha une phrase, avec une mine triste ;

-Désolé, je ne me sens pas très bien...

Il se leva et couru vers son dortoir. Mais à la moitié du chemin, il se dit qu'il était bête, qu'il ne devait pas partir comme ça, en courant bêtement et en laissant une fille... il revint alors tranquillement, sur ses pas et re-rentra dans le grenier. Il s'assit, sans un mot, observant la petite surface mouillée par terre, que ses larmes avaient laissées, essayant de se calmer.. de ne plus y penser.

Naomi regardat Taizo, étonnée, mais aussi profondemment triste pour lui. Que lui était-il arrivé, pour qu'il se mette à pleurer comme ça ? Lorsqu'il criat, Naomi se mit à pleurer pour lui, compatissante. Elle n'avait jamais vraiment ressentie la douleur pour elle même, en revanche elle avait toujorus eu mal quand les autres souffraient. Quand d'autres pleuraient, elle n'avait qu'une envie: les prendre dans ses bras et pleurer avec. D'ailleurs, elle ne pouvait pas vraiment faire plus. Voir les larmes de Taizo lui faisait mal, et elle pleurait elle aussi, mais moins fort. Quand il levat les yeux vers elle, un très court instant, Naomi put y voir sa douleur, mais très brievement. Quand il se levat et partit, Naomi se laissat tomber allongée, les larmes roulants toujours sur son visage. Elle les essuyat d'un revers de manche, et essayt decomprendre. Mais, ne sachant rien, elle ne put comprendre quoi que ce soit à la situation. Elle entendait Taizo courir, mais constata qu'il s'était arrété au bout d'un moment? Il était arrivé là où il voulait? Bien possible. Elle restat allongée, silencieuse, juste sa réspiration se faisait entendre dans la pièce. Soudain, elle entendit des pas à l'étage qui semblaient venir vers elle. Elle se rassit, essuyat une derniere fois ses larmes, et attendit. Taizo venait de revenir. naomi se mit juste à côté de lui, assise sur les genoux, et posat un main sur son épaule [à lui], le visage triste.

-Taizo...

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